«À la fin tu es las de ce monde ancien», c’est sur ce vers d’une beauté mélancolique que s’ouvre Alcools. Nous sommes en 1913, la modernité sous toutes ses formes – artistiques et techniques – est pleine de promesses. La Première Guerre mondiale va donner un autre tour à cet élan nouveau. Apollinaire ira au front, sera blessé puis trépané avant d’être emporté par la grippe espagnole. Mais le recueil qu’il nous lègue nous enivre encore, comme une eau-de-vie…